Des ongles sains et soignés sont un atout beauté de taille. Une fine connaissance de leur structure, de leurs fonctions et de la façon d’en prendre soin constitue un préalable à toute application de produit. Retour sur les fondamentaux.
La kératinisation de l’ongle
Les ongles sont de solides plaques cornées constituées de plusieurs couches superposées. C’est à la matrice – ou racine – de l’ongle que l’on doit le processus de formation de l’ongle. Elle produit en effet constamment de nouvelles cellules de surface, qu’elle convertit en cellules mortes kératinisées. Les plaques de kératine, initialement molles et blanches (lunule), s’aplatissent et deviennent transparentes et plus dures (kératinisation). La plaque de l’ongle (aussi appelée lit de l’ongle) est la partie dure et transparente de celui-ci, en contact avec l’extrémité du doigt. Elle est constituée, dans sa couche supérieure, par un entrelacs serré de cellules en croissance issues de la matrice de l’ongle. Ce qui rend la kératine extrêmement dure et résistante. La couche inférieure résulte de la kératinisation des cellules épidermiques du lit de l’ongle.
L’ongle, une structure complexe
Le contour de l’ongle (paronychium) est une section de peau en forme de U située entre la paroi et la plaque de l’ongle, qui entoure celui-ci sur tous ses côtés, de la racine à l’extrémité. Le contour de l’ongle en protège le sillon (la fente ou le pli qui sépare l’ongle du bourrelet de chaque côté) et la matrice. Il recouvre et supporte la partie non visible de l’ongle et sert aussi de protection contre les déchirures douloureuses.
La limite de la matrice est la lunule ou lune. Cette partie en forme de croissant blanchâtre, située juste après le sillon postérieur (éponychium), est constituée de cellules molles du fait du processus de kératinisation encore inachevé. La teinte claire est causée par la pression de l’ongle qui pousse hors de la matrice, pression qui diminue le flux sanguin.
Les jointures postérieures et latérales de l’ongle sont également appelées éponychium dorsal et latéral. La jointure postérieure se confond le plus souvent avec la peau de l’ongle (cuticule). Elle protège le contour de l’ongle et la matrice. Elle est toutefois vulnérable aux bactéries et aux germes qui, en cas de blessure, peuvent y pénétrer rapidement et provoquer une inflammation. La cuticule, elle, est une fine membrane transparente qui pousse sous la jointure postérieure, sur la plaque à ongles. Une excroissance parfois disgracieuse, qui pourra être enlevée avec méticulosité pendant la manucure, via la fraise pour cuticule ou un émollient à cuticule.
Le lit de l’ongle se trouve sous la plaque de l’ongle. Il est constitué de deux types de tissus : le corium (derme), la couche inférieure, et l’épiderme, la couche supérieure. Le corium est caractérisé par de petits sillons longitudinaux avec lesquels l’épiderme se connecte et peut se développer jusqu’au bord externe de l’ongle. Le lit de l’ongle tire sa couleur rose du flux sanguin qui irrigue en permanence les capillaires, les vaisseaux sanguins les plus fins.
La jointure antérieure, l’hyponychium, est l’endroit où la plaque de l’ongle se sépare du lit de celui-ci, c’est-à-dire au-dessous de sa zone externe. Si cette partie est blessée, les germes et les bactéries peuvent s’y loger et la plaque se décoller, de manière totale ou partielle, du lit de l’ongle (onycholyse).
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